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De Clermont à Sète
De Clermont à Sète
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8 septembre 2008

Notre traversée du Massif Central (3 eme partie )

                                  4 EME ETAPE
                               LA CANOURGUE --- NANT
                   ( En fait St Jean du Bruel 7 km + loin )

L'orage est tombé hier soir, et aujourd'hui le temps est incertain .Gardons le moral
car le menu est copieux avec la montée au Point Sublime , la montée de l'autre
côté des gorges du Tarn par le col de Rieisse et puis toutes les bosselettes qui nous
feront atteindre 2680 m de dénivelée , sur 180km .
Mais le parcours nous permettra de tutoyer l'Aven Armand sur le Causse Méjean
de descendre les gorges de La Jonte entre Causse Méjean et Causse Noir et le
canyon de la Doubie jusqu'à St Jean du Bruel .
La sortie de La Canourgue, en direction de Ste Eminie, s'effectue par une route
sympa serpentant entre les champs embrumés mais progressivement éclairés par
les rayons du soleil, et en long faux- plat montant.
Le ciel se déchire progressivement à l'approche des Gorges du Tarn et nous offre
un spectacle grandiose avec une mer de nuage qui épouse les méandres de la
rivière .
Il nous faut plonger dedans , vers Ste Eminie, où l'orage menace . Nous la quittons
avant qu'il ne perce et le parcours , en descente rapide puis plus légère, le long
des gorges, est un pur bonheur . La circulation n'est pas encore dense , ce qui nous
permet de lever la tête pour détailler les enrochements qui nous surplombent ,
indifférents à la moyenne , nous profitons de l'instant .
Arrivés aux Vignes , nous attaquons la montée vers le point sublime . D'abord 5 km
entre 7 et 11% pour remonter sur les hauteurs , puis 7 km vallonnés pour jouir
d'une vue splendide . Le ciel est un peu gris  , mais cela reste impressionnant . Nous
sommes montés jusque là, et il va falloir redescendre pour remonter l'autre versant.
Photos puis on y va .
Descente rapide mais prudente malgrè tout , traversée du village des Vignes puis
attaque du col de Rieisse pour mettre le pied ( les roues ) sur le Causse Mèjean .
Dure montée de 5 km oscillant entre 7 et 9 % probablement ( pas de description
disponible ). C'est là haut au milieu d'un paysage sec que nous décidons de déjeuner .
La journée n'est pas finie et la traversée du Causse , jusqu'à Meyruels n'est pas de
tout repos car le vent durci le rythme .Un soucis : s'abriter du mieux possible et ne
perdre la roue devant ( nouveau merci a J Michel qui se dévoue )
Même dans  les gorges de la Jonte ( un emerveillement ) le vent ne nous est
pas favorable.
Le train bleu avance malgrè tout à une allure respectable, avec l'inquiétide que
l'orage, qui menace , ne nous tombe dessus . Une nouvelle fois , ce ne sera pas le cas ,
mais les organismes seront éprouvés avec une moyenne à 23 km/h .(  7h 45 de selle  )
La récompense se matérialise par une hôtellerie qui incite certains d'entre nous à
y revenir ; chambres cossues , piscine , repas excellent . ( enfin un plateau de
fromages digne de la région ).
L'hotel du Midi Papillon est recommandable
      
http://hotel-midi-papillon.com/
            __________________________________________

1032 1033 1034
Départ un peu frisquet  dans un décor embrumé mais quel régal pour les yeux
   
1039
    Un point sublime bien nommé c'est effectivement ... sublime

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1038 1040 1042
        1041         1044
                C'est la fin de cette magnifique étape
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                               Etape 5 : St Jean du Bruel – Nant   
                              (en fait jusqu'à Aniane 8 km plus loin)

Difficile de quitter l'Hôtel du Midi Papillon car nous nous y sentions bien. Il est un peu
plus tard que d'habitude, mais l'étape est courte (142 km).
C'est normalement la dernière étape du parcours "officiel", mais il nous en restera une
petite le lendemain, vers Sète. Direction le Mont Aigual, le cirque de Navacelles et le
Pont du Diable. Normalement, nous devrions plus descendre que monter, mais ces
descentes nous demandent des efforts, soit pour lutter contre le vent, soit pour rester
vigilants. La sortie de St Jean du Bruel nous surprend un peu par la difficulté du col
de la Pierre Plantée. Les pourcentages sont respectables, surtout à froid ; un nouveau
réveil musculaire intense. Puis vient le long faux plat montant des gorges de la Dourbie
pour arriver à l'Espérou, avant d'attaquer le Mont Aigual qui est une autre paire de
manches. Nous traversons de petits villages qui surplombent des ravins alternant
pâturages et forêts. Après l'un d'entre eux, Les Laupies, une rencontre comme on les aime
D'abord un troupeau de moutons sur la route que nous dérangeons délicatement sous
le regard bonhomme du berger. Puis un peu plus loin, trois bergers qui taillent une
bavette pendant que leur troupeau s'éparpillent sur la route et ses abords. J Michel dit
que cela mérite bien une photo. Aussitôt dit, demi tour pour les rejoindre et engager la
conversation. Cette dernière tourne vite sur le rugby car ils ont reconnu le maillot à
damier ; des connaisseurs. Photos de famille puis en route vers le Mont Aigual.
Ce dernier, à partir de l'Espérou, présente 9 km entre 3 et 5%. La plaque est au travail.
La haut, il fait brumeux et frisquet, ce qui incite à attaquer dare-dare la descente.
Celle-là, c'est quelque chose, car elle s'étire sur 30 km jusqu'au Vigan.
Superbe panorama tout au long de la descente, mais il nous faut être vigilants car le
revêtement est moyen et les virages irréguliers.
Prochaine étape, Montdardier pour un pique-nique attendu car la faim commence
à poindre. Mais c'est que ce village est haut perché et les pourcentages, sous la
chaleur, font souffrir les muscles. La halte sera rapide car il reste encore du boulot
à abattre. La digestion  des pizzas, quiches et riz au lait se fera donc en selle.
Rallier le haut du cirque de Navacelles se fera contre le vent, mais la vue nous
récompense. De ce belvédère, on voit bien la profondeur, comme on distingue bien
les lacets, en face, qui nous permettront de remonter à la Baume Auriol : 4 km entre
8 et 12%. Evidemment, la vue est de nouveau splendide là haut.
Direction La Vaquerie, au bout d'un plateau du Larzac aride et venté. La route, rectiligne,
demande un J Michel en pleine forme pour nous amener au village. Ensuite, c'est le
col du Vent, le bien nommé, que l'on rallie en puisant dans ce qui reste de réserves en
magasin, car on sait qu'après, ce n'est que du bonheur. Jusqu'à Aniane, ce n'est
effectivement  qu'une formalité. 142 km, 2170 m de dénivelée quand même, et
24 km/h de moyenne malgré nos flânneries (6 h de selle).
  Piscine à l'hôtel, douche puis visite de St Guilhem du Désert,
vieux village médiéval et autre étapes sur les chemins de St Jacques.
Encore une fois, l'orage, très violent, s'abattra lorsque nous serons à table.
     La chance jusqu'au bout.
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1043 1044
                         les Cévennes dans toute leur splendeur

          
1045
   La rencontre du parcours , des personnages d'un autre monde ,à la Pagnol
   de purs bergers cévenols cependant,   mais pas déconnectés.  ils ont reconnu
   nos damiers, rugby oblige . Merci messieurs pour ce  moment inoubliable .
1046 1047 1048
Sur la route du mont Aigoual
  1049   1050
  Le cirque de Navacelle , amphithéatre naturel et ses gladiateurs du jour .
1051   1052   1053
Les derniers km du jour avant un bain salvateur et un repas qui ne l'est pas moins
 
http://www.hostellerie-saint-benoit.com/  recommandé par nos cyclos .

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Etape 6 :     Aniane – Mont St Clair

Aujourd'hui, c'est notre cerise sur le gâteau. Si près de Sète et son mythique Mont St Clair
, nous ne pouvions pas rater çà.
Départ 9h et sans sportdej. Le temps n'est pas très beau suite au méga orage de la veille.
Allons-nous avoir la pluie pour le dernier jour ? finalement, nous serons encore épargnés.
un peu moins de 60 km au programme qui ne s'avèreront pas tous plats.
Le train bleu s'organise pour lutter contre le vent qui vient de la mer et atteindre les 
faubourgs de Sète. La circulation automobile nous indique que nous sommes revenus à 
la civilisation ; prudence car nous dérangeons.
Photo obligatoire au panneau d'agglomération indiquant Sète puis recherche du 
Mont St Clair que l'on n'aperçoit pas tant le plafond est bas.
Après un slalom entre les voiture dans les rues de la ville, nous attaquons enfin ces
deux fameux kilomètres. Qu'il est dur ce Mont St Clair, court certes, mais une rampe
continue, par une rue peu roulante, qui dépasse très largement les 10% de moyenne
annoncés par le guide Salite.
Tout le monde arrive malgré tout en haut, en ayant bien mouillé le maillot.
Pas de vue sur la mer à cause de la brume, mais larges sourires, poignées de mains
et bises aux accompagnatrices si efficaces.
Il ne nous reste qu'à re-dérouler dans nos esprits le film de la semaine et capter les
meilleurs moments sportifs et de convivialité. Les paysages se bousculent dans les têtes,
tant ils ont été variés et splendides.
Ceci étant dit, c'est bien parce qu'il y avait le Mont St Clair au bout, sinon, il vaut mieux
éviter cette étape car la circulation intense et parfois agressive, en contraste avec la
semaine tranquille écoulée, a rendu ce parcours désagréable et dangereux.
1054 1055 1056
Les derniers km , groupés au milieu d'une circulation peu accueillante

1057 1058
Le port de Séte ville chère à Georges comme le commente si bien Parick
1059 1005 1006
Ils arrivent à l'arraché au sommet du mont St Clair le mal nommé
1007 1008 1010
car c'est sous un ciel bouché que se termine cette épopée .
1009
Ca  pourrait ressembler à un chemin de croix cette dernière ascension
mais ce n'est que le  point final d'une magnifique aventure humaine .
Les têtes sont pleines de souvenirs diffus avec des images plus fortes
que d'autres , mais cette histoire commune est un petit coin d'intimité
pour eux et eux seuls . Quel projet va germer maintenant dans une
tête afin de reproduire ces moments magiques sous d'autres cieux ? .
Quelques chiffres
     km parcourus          :  876
     dénivelée positive  : 13500 m


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Ici se termine leur récit vous trouverez à la suite le blog
     réalisé   en live sur cette mème randonnée

   

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