Notre Traversée du Massif Central 1ere partie
Le 24 Septembre
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Aprés la version live , le récit par les interessés de
Notre traversée du Massif Central par Jean Jacques Bordes
En route vers Clermont Ferrand
10h, samedi 30 août
Point de rassemblement : chez Jean Michel et Nanou.
Les voitures sont toutes pimpantes, pavoisées aux couleurs du club et de sponsors, dont
Rives d'Arcins. Chaque valise trouve progressivement sa place, ainsi que les vélos.
Photos de départ, au revoir à Alain (qui tente de nous intoxiquer en nous refilant des
produits périmés) et à Robert qui nous a fait l'amitié d'être là (il sera notre correspondant
dans des conditions difficiles, puisque nous n'aurons pas de liaison internet et qu'il
assurera le blog en retranscrivant nos échanges téléphoniques).
Nous prenons la route en direction de Clermont Ferrand, heureux de nous retrouver pour
cette nouvelle aventure. L'autoroute nous permet de voyager sans fatigue et de viser une
arrivée de bonne heure à Clermont, avec une petite visite à la clé.
Les premières vues sur les monts d'Auvergne, et celle sur le Puy de Dôme, nous mettent
l'eau à la bouche (et le frisson dans les jambes ?) La perspective d'une dure journée le
lendemain, ne nous interdit pas un repas convivial (sans vin malgré tout).
22h, au lit.
Un petit détour chez le président , un dernier cliché et c'est parti
le 1er virage bien + loin le Puy de Dôme le vieux Clermond ou
le vieux Ferrant
Le 1er point de chute et le repas d'inauguration , on est dans l'aventure .
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Dimanche 31 AOUT
Etape 1 : Clermont Ferrand - Condat
Nous avions dit "départ 8h" car l'étape s'annonçait longue et difficile (ne pas répéter
l'arrivée tardive du premier jour dans les Alpes). Et bien Jean Michel a été ravi car
nous sommes parti avant l'heure.
Direction Royat (point de départ du parcours officiel), puis le col de Ceyssat.
Départ costaud car il faut sortir de la cuvette de Clermont Ferrand avec des rampes
entre 8 et 10% probablement ; finalement, depuis l'hôtel, nous nous serons avalé
15 bornes de montée à froid, avec des portions respectables parfois.
Le passage au pieds du Puy de Dôme (ouvert aux cyclos ce dimanche) nous fait envie,
mais nous ne sommes pas là pour cette galère.
La météo, consultée la veille, nous promettait une journée d'orages, voire d'averses
de grêle localement. Ou bien elle s'est trompée, ou alors nous sommes chanceux
en étant passés entre les dépressions. C'est le deuxième terme qui est probablement
le vrai car ce scénario se reproduira toute la semaine et nous atteindrons Sète les
pieds au sec. Nous ne le savons pas encore à ce moment là, ce qui nous fera scruter
le ciel avec inquiétude chaque matin.
Pour revenir à cette première étape, le menu était copieux avec ses 6 cols (car
nous avons rajouté la montée à Super Besse avec retour par le col de la Geneste )
D'un avis commun, s'il n'y a pas de cols longs et très pentus comme dans les Alpes
et les Pyrénées, le parcours est difficile car nous sommes tout le temps en prise
(le plat connaît pas) sur des routes qui "ne rendent pas".
Les paysages sont magnifiques, d'autant plus que nous bénéficions de larges
éclaircies avec rayons de soleil (et oui !) : Puy de Dôme que nous revoyons en revenant
de Ceyssat par le col de La Moreno, panorama étendu en montant au lac de Servière
en direction du col de Guery, lac Chambon après le col de La Croix St Robert (à ne
pas mésestimer), château de Murol avant d'attaquer Super Besse où le plafond bas et
menaçant (quand même), ne nous permet pas de jouir complètement du panorama,
ni de voir le Puy de Sancy tout proche.
Super Besse ; il faut déjà monter à Besse et ce n'est pas de tout repos. Après Besse,
il faut atteindre le sixième kilomètre par une sorte de long faux plat montant, pour
attaquer la montée à la station. La portion devant nous, toute droite et large, est
impressionnante. Si le kilomètre à venir fait 8.4% de moyenne, ce que nous avons
devant nous est probablement à 10%.
La fin du périple, vers Condat, ne présente plus de difficultés (sauf la descente vers
Condat qui s'avère technique, sur une route humide et en très mauvais état).
Finalement, bien que le ciel se noircisse de plus en plus, nous arrivons secs (la pluie
sera pour la nuit). Il n'y aura eu "que" 172 km au lieu des 187 envisagés, mais
3 245 m de dénivelée au lieu des 2 500 du parcours officiel et 22 km/h de moyenne
(7h45 de selle).
L'hôtel s'avère d'un autre âge, mais le patron (qui revendique ses origines chti)
est très sympa. Sa cuisine, peu légère, est bien accueillie (n'est-ce pas Jean Marie ?).
Nuit de repos bien méritée et couché 22h, car demain lever à 6h.
Le 1er départ et les 1ers tours de roues dans les rues de Clermont
La 1ere montée le col de Guéry Des damiers tout sourire
Alain le grimpeur maison J Mi en solitaire au col de La Croix St Robert